Pétition

http://www.cdgm.org/

en 2010, il ne restera que 1000 gynécos pour 30 millions de femmes en âge de consulter, 600 gynécos en 2015, 180 en 2020 !

Alors voila la gynécologie est en voie de disparition !!!

ah ben nous voilà bien !!

bah ouais !!!!

Et ben, ça craint ça...

Oui c'est un vrai vrai problème... parce que dans les autres pays européen c'est le médecin généraliste qui suit les femmes... et oui c'est un privilège que nous avons avions... et je peux vous dire que quand on a une famille à risque comme la mienne et bien sa gynéco on la chouchoute !!!

En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial, l'Etat programme à très court terme la suppression totale des actions d'information, d'éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective.

Par cette décision, l'Etat montre sa volonté d'abandonner les missions qui sont les siennes quant à l'accueil, l'information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les pratiques d'accueil et de conseil, qu'elles soient mises en oeuvre lors d'activités collectives ou d'entretiens individuels.

Ces missions d'utilité publique sont donc très clairement menacées par la baisse des financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations aux côtés de l'Etat.

Pourtant, dans une société où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d'information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !

450.000 personnes bénéficient chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations départementales de Métropole et des DOM. La conséquence de cette brutale démission de l'Etat est la fermeture programmée d'un grand nombre de ces lieux d'accueil individuels et collectifs.


L'Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l'information, l'éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l'article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.
L'Etat ne doit pas supprimer les lieux d'écoute et de parole, mais les développer.
L'Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.
L'Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd'hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles,
Nous avons lutté pour les obtenir,
luttons ensemble pour les défendre !
Vous souhaitez soutenir Le Planning Familial, signez la pétition.

http://www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth/index.php?petition

ça devient vraiment n'importe quoi

Pour ma part je ne trouve pas que ce soit des domaines fondamentaux. Ça aurait peu être pire.

je peux comprendre que tu ne te sentes pas concerné mais pour certaines personnes le planning familial est un lieu d'écoute et d'échange.

ça c'est bien une réponse de garçon !!!!

Mais les jeunes ont en rien à foutre.
Cette institution est sensée résoudre un faux problème qui était délégué aux parents depuis des millénaires. Et maintenant, les parents démissionnent, ils estiment que l'état doit prendre le relais.
Mais le problème c'est qu'à l'heure d'internet, les jeunes s'emmerdent même plus avec le planning familiale.

Ah bon, parce qu'on peut avorter sur internet ?????

Ah non, tu veux peut être dire que, comme les jeunes passent tout leur temps sur internet, ils n'ont plus de relations sexuelles.... c'est sur du coup, les plannings familiaux deviennt obsolétes.

Les jeunes qui n'en n'ont rien à foutre sont peut être majoritaires, ça je ne sais pas, ce qui est certain c'est que la gamine qui va se retrouver enceinte et bien c'est vers cette institution qu'on va la conduire... (depuis que je bosse à Gogol-Land je connais)..

A GGL nous avons des réunions sur les relations filles/garçons d'organisées pour les 3eme mais je ne sais pas qui les anime... je vais me renseigner...

tu me sidéres Stan !!!

Si tous les jeunes trouvaient les infos sur internet, il n'y aurait pas encore autant d'avortement et de filles qui aient besoin de la pillule du lendemain

par ailleurs, tu ne peux pas discuté de certains problèmes sur internet !!!

Certaines ado ne peuvent pas parler de sexualité à leurs parents non plus, le planning est un lieu d'écoute

En plus sur internet tu peux tomber sur des forums qui disent tout et n'importe quoi

Je n'ai jamais dit que c'était bien Internet, au contraire, mais on peut effectivement tout trouver, et même les démarches à faire pour avorter.

Citation :

par ailleurs, tu ne peux pas discuté de certains problèmes sur internet !!!

Va faire un tour sur doctissimo, t'aura des surprises.

Je n'ai pas dit non plus que le planning familiale était parfaitement inutile, il est certes une solution de secours dans un domaine où la sexualité contemporaine est débridée et en même temps entourée d'un tabous. En clair on se tape les inconvénients de la libération sexuelle 68'ard avec des problèmes de tabous qui persistent.
La sexualité des jeunes à le cul entre deux chaises. Et comme d'habitude ce sont les plus pauvres qui en pâtissent.

On peut bien savoir grâce à internet comment enfiler une capote, faire une sodomie, pratiquer le scat. Mais d'un autre côté c'est pas internet qui va donner les limites.
Le planning familiale devient donc une solution de secours, et pas un moyen de prévention sexuelle.

N'empeche qu'à la base c'est pour ça qu'ils ont été créé.

je ne pense pas que ça soit une sortie de secours ; il y a des problèmes ou des questions surtout au niveau des filles que tu ne peux pas trouver sur internet et en plus pour certaines démarches, il faut bien que quelqu'un t'aide

une fille qui se retrouve enceinte à 13 ans (ou même plus âgées) c'est la panique, tu as besoin de parler et desfois pour avorter c'est limite.